JOUR 3 LUNDI 21 NOVEMBRE 2016 - L'OUEST, LES VILLAGES DE PECHEURS ET LE PONT DE LA RIVIERE KWAI

Ce matin, nous quittons Bangkok, pour nous diriger vers l'ouest du pays.

Sur la route, nous croisons un temple avec une grande cheminée car c'est un lieu de crémation.

Un cimetière

Nous allons voir des enfants dans une école primaire.

On leur apprend l'hygiène dentaire, à balayer la classe à tour de rôle, à se lever pour répondre au maître. Il faudrait que les Français prennent exemple!

Le bateau chargé des coques

Ce matin, nous quittons BGK et cap à l’ouest pour nous rendre dans la forêt de mangrove de Klong Kone : face à la destruction de la mangrove, les autorités et pêcheurs locaux ont développé ce projet d’écotourisme afin de sensibiliser les visiteurs à la protection de cet habitat naturel et afin de collecter des fonds pour la restaurer. Nous effectuons une grande balade en bateau durant laquelle nous pouvons observer les habitations sur pilotis des pêcheurs, les fermes aux coquillages, et les singes vivant dans la mangrove.

Suite à une bagarre pour attraper de la nourriture, celui-là s'est fait mordre le nez. La bouffe ça se défend....

Ils vivent des fruits des arbres de la mangrove, pêchent des crabes et des limules à marée basse et savent très bien nager.

Nous dégustons un délicieux repas de crevettes et de poisson dans un restaurant sur pilotis.

 Après le bord de mer, nous nous dirigeons vers l'intérieur des terres et Kanchanaburi, pour écouvrir le fameux pont enjambant la rivière Kwai et visiter le musée sur la seconde guerre mondiale.

Le musée de la guerre JEATH

 Le mot JEATH est une abréviation – on a pris les initiales des pays qui ont été engagés dans la deuxième guerre mondiale dans cette région : JAPON, l’occupant qui a le contrôle des prisonniers de guerre, de l’Angleterre (ENGLAND), l’AUSTRALIE,la THAILANDE pour le pays occupé qui a eu beaucoup de problèmes avec ses hôtes japonais et la HOLLANDE pour le chemin de fer de la mort.

JEATH fait référence aux nationalités des prisonniers qui oeuvrèrent et moururent à la tâche. Il remplace le mot DEATH (mort) car celui-ci sonne trop durement .

Ce musée, extrêmement sommaire, est installé symboliquement dans une cabane en bambous, fidèle réplique des dortoirs ds prisonniers. Sous la hutte, nombreuses photos d’époque, gravures et coupures de journaux illustrant les atrocités qu’endurèrent les prisonniers de guerre pour la construction du chemin de fer. Les japonais ont interdits toutes notes et enregistrements car ils craignaient que le public apprenne les mauvais traitements qu’ils infligeaient à leurs prisonniers.

Le chemin de fer de la mort : c’est ainsi qu’on a appelé le chemin stratégique de l’armée japonaise de Thailande en Birmanie – il mesure 415km au total dont 263 en Thailande, le reste en Birmanie. En septembre 1942 , on a commencé la construction en Thailande. Selon les premiers plans ds ingénieurs japonais de cette voie, la durée de la construction devait être de 5 ans, mais l’armée japonaise par des méthodes brutales y ait parvenue en 16 mois.

A côté d’environ 30 000 prisonniers des pays déjà nommés, on a eu aussi 100 000 prisonniers de l’Inde, de Malaisie, de Singapour, de Birmanie et de Thailande pour le travail : dans chaque groupe moins de la moitié a survécu, les autres sont morts de sous-alimentation, de maladies tropicales, de travail dur et de mauvais traitements de l’armée japonaise .

Le pont de la rivière Kwai est important, c’est pour cette raison que les alliés l’ont bombardé par avion – ils sont parvenus à le détruire en février 1945 et à neutraliser ainsi la voie statégique.

Le pont de la rivière Kwai

 

L'hôtel boutique Raft, petit paradis flottant

Comments

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No de Zeus, heu buddha ! faut me ramener à manger ça à l'air trop bon !!!!!

splendide; nous découvrons l'histoire avec du retard ...

merci du partage

stef et sa clique